Privatisation de Gaz de France
Une mobilisation réussie mais une
Triste journée pour la démocratie !
15 000 Electriciens et Gaziers dont 5000 de la FNEM FO se sont mobilisés à Paris ce jour contre la privatisation de Gaz de France et pour la fusion d’EDF et de GDF.
Après les journées d’action de juin et de septembre, cette nouvelle journée d’action démontre le refus grandissant des Personnels face à ce projet destructeur de privatisation d’une entreprise public.
Malgré cela, en adoptant le projet de loi sur l’énergie incluant l’ouverture des marchés aux particuliers au 1er juillet 2007 et la privatisation de Gaz de France, l’Assemblée Nationale a porté un mauvais coup à notre démocratie.
-Mauvais coup en ce qui concerne la privatisation de Gaz de France puisque ce vote des seuls élus UMP est contraire aux engagements solennels pris devant la Nation par le Président de la République et par le Ministre des Finances de l’époque, Nicolas Sarkozy au nom de l’ensemble d’un Gouvernement dont Dominique de Villepin était déjà membre. Quelle confiance les Français peuvent-ils avoir envers les élus quand ceux-ci se déjugent, à quelques mois des élections, pour favoriser une entreprise privée.
-Mauvais coup en ce qui concerne l’ouverture des marchés car cette décision constitue un camouflet pour les Français qui, en 2005, ont rejeté les modalités ultra-libérales de la construction européenne.
Au total, 327 élus UMP ont trahi leurs engagements, 212 autres députés ont voté contre. Le scandale de ce vote, c’est que nombre d’élus UMP ont voté pour ce texte tout en confiant en privé leur hostilité. Ils ont ainsi privilégié l’intérêt d’un clan sur l’intérêt national.
La FNEM-FO, fidèle à sa conception républicaine des services publics, poursuivra avec la même détermination le combat car il s’agit là de valeurs fondamentales pour notre société.
Cela sera maintenant au Sénat, où l’UMP n’est pas majoritaire, de se prononcer. Les débats au Sénat commenceront dés le 10 Octobre et la FNEM FO pèsera de tout son poids par des actions appropriées pour que cette Loi ne soit pas votée par les Sénateurs.