Le 23 mars 2006, tous en grève

Publié le par Le Syndicat force ouvriere edf la reunion

Paris le 16 mars 2006
 
 
Le 23 mars 2006, tous en grève
 
 
Depuis l’annonce éclair de la fusion entre les Groupes Gaz de France et Suez, les Fédérations syndicales CGT, CFE-CGC et FO manifestent leur hostilité à la privatisation de Gaz de France. L’Etat a décidé cette fusion sans aucune consultation et sans en avoir mesuré toutes les conséquences.
Pourtant les conséquences risquent d’être désastreuses : perte d’emplois, attaque du statut et des garanties collectives, abandon du service public et perspectives d’avenir catastrophiques pour l’ensemble du secteur énergétique français.
 
Pour dire NON à la PRIVATISATION de Gaz de France
 
Par la loi du 9 août 2004, les pouvoirs publics s’étaient engagés à conserver à minima 70% du capital de Gaz de France. Il n’aura fallu qu’un peu moins de deux ans pour que le gouvernement renie cet engagement pris devant la nation et le peuple français.
Après avoir été un Etat « profiteur » lors de l’ouverture du capital de Gaz de France, quel crédit pouvons-nous accorder désormais à un Etat « menteur » ?
Aujourd’hui, Gaz de France risque d’être cédé au privé et ses salariés paieront l’addition. L’impact sur EDF et l’ensemble des distributeurs non nationalisés serait également immédiat.
 
Pour dire NON à la PRIVATISATION d’EDF et à la disparition des distributeurs non nationalisés
 
Tous les agents des Industries Electriques et gazières sont concerné par les évolutions anarchiques actuelles du secteur de l’énergie en Europe. Ingénieurs, cadres, agents de maitrise, techniciens, agents d’exécution, pour ne pas être seulement des pions sur le grand Monopoly libéral Européen, nous devons tous nous mobiliser et faire entendre notre voix. L’heure n’est plus à l’hésitation mais à l’action.
 
Nous sommes TOUS concernés !
 
Les Fédérations syndicales CGT, CFE-CGC et FO déposent un préavis commun de grève de 24 heures (du 22 mars 21h au 23 mars 21h). Elles décident d’ores et déjà de se rencontrer en interfédérale dès le 23 au soir.
Dans le cadre de cet arrêt de travail, elles considèrent qu’il appartient au personnel de créer les conditions et modalités d’action optimales pour combattre le projet de privatisation de Gaz de France. En outre, les Fédérations estiment indispensable de prévoir des assemblées générales le 23 au soir afin d’envisager la suite du mouvement.
Seule une forte mobilisation le 23 mars et dans les jours qui suivent permettra d’éviter le pire et d’imposer d’autres solutions pour les groupes Gaz de France et Suez.
 
 
Le 23 mars 2006, décidons de gagner

Publié dans infos - tracts

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